David Sánchez Carmona

La personne que nous interrogeons aujourd’hui offre un profil très intéressant qui nous permettra d’évoquer un grand nombre de concepts Salesforce tels que la capacité de booster sa carrière et l’existence d’un écosystème en croissance continue.

Aujourd’hui, nous nous entretenons avec David Sánchez Carmona, ancien élève d’ISDI qui est désormais CRM Manager à The Hotel Network. C’est un professionnel Salesforce confirmé avec quatre certifications dans les produits phare de la plateforme. Il avoue être accro à Trailhead et met en avant ses plus de 290 badges.

David Sánchez Carmona est un professionnel chevronné qui travaille depuis plus de 13 ans dans des cabinets de conseil pour la mise en œuvre de solutions CRM. Cependant, en sa qualité d’« évangélisateur » de Salesforce, il doit être constamment informé des nouveautés afin de conseiller les utilisateurs sur les fonctions qui peuvent s’avérer intéressantes pour leurs entreprises.

Quand avez-vous entendu parler de Salesforce pour la première fois ?

J’ai découvert Salesforce en 2007 lorsque je travaillais en tant que Responsable commercial. Il s’agissait de l’unique CRM sur le marché, on le payait à l’année et il ne fallait pas l’installer dans le serveur de l’entreprise ; il fallait juste un navigateur web. Je suis tombé amoureux du concept même si, dans l’entreprise pour laquelle je travaillais, ils ont fini par opter pour un logiciel CRM plus traditionnel qui conservait les données dans le serveur, et que l’on devait mettre à jour une fois par an (avec une certaine difficulté et des coûts supplémentaires). Certains étaient paniqués à l’idée d’avoir leurs données dans le cloud !

Pourquoi commencer une formation Salesforce ? Quelles ont été vos motivations ?

Cette expérience initiale m’a inspiré et accompagné, et en 2012, j’ai commencé à me former tout seul. J’ai lu des articles et j’ai utilisé Salesforce avec les 30 jours d’essai gratuit. Trailhead n’existait pas encore ! Il y avait alors peu de professionnels Salesforce et peu de projets.

Que signifie pour vous faire partie de la communauté Salesforce ?

Je dirige depuis trois ans le groupe de la communauté d’administrateurs Salesforce à Barcelone et nous sommes déjà plus de 250. Salesforce contribue à travers sa culture ohana (« famille » en hawaïen) à la connexion entre les personnes de cet écosystème à l’extérieur du bureau, ainsi qu’au partage d’expériences, de connaissances et d’intérêts autour des divers produits que Salesforce a fait évoluer grâce à ses trois versions annuelles. Nous avons également organisé des événements trimestriels en réunissant de 40 à 60 personnes de la communauté locale. Enfin, nous avons formé un groupe d’étude mensuel qui nous permet d’apprendre et d’avancer ensemble. Cela a fortement consolidé nos relations professionnelles et amicales. Chaque jour, je suis reconnaissant d’avoir eu l’opportunité de tirer parti de chaque étape de l’écosystème Salesforce. [En cliquant sur ce lien, vous pourrez trouver le Salesforce Trailblazer Community Group à Paris]

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Comment utilisez-vous Salesforce au travail ?

En qualité de CRM Manager à The Hotels Network, je travaille avec les équipes internationales de vente, de relation clients, de Finances et de développement produit, pour que les données et les processus d’affaires contenus dans les différentes applications Salesforce soient fiables, utiles et accessibles depuis d’autres plateformes., mis à jour et accessibles depuis d’autres plateformes. Cela permet de stimuler la culture sur les données au sein de notre entreprise.

Comment Salesforce s’adapte à votre travail quotidien ?

Salesforce est au cœur de toutes les conversations avec mes collègues, mes partners, les utilisateurs de Salesforce et les clients internes dont je m’occupe. Je les encourage à utiliser les applications, à comprendre et exploiter les fonctions proposées. Chaque jour, ils me mettent au défi d’améliorer les configurations, réduire le nombre d’étapes d’un processus ou d’une fonction nécessaire et, ensemble, nous concevons de nouvelles solutions pour répondre aux nouveaux enjeux du marché. Mon équipe de CRM et de données se trouve en première ligne dans l’entreprise pour comprendre les changements et y répondre rapidement.

Pourquoi recommanderiez-vous une initiation à l’écosystème de Salesforce ?

Salesforce constitue une grande opportunité pour toutes les personnes qui s’intéressent véritablement à la transformation digitale des entreprises. Il y a de la place aussi bien pour les personnes avec une vision commerciale ou technique, que pour les jeunes avec peu d’expérience professionnelle .

D’après-vous, quelles portes vous ouvrira votre connaissance de Salesforce ?

À chaque époque ses défis. Quand j’ai commencé avec Salesforce, il n’était pas facile d’acquérir des connaissances. Dans mon cas, j’avais accumulé des années de projets CRM dans d’autres technologies, alors cela m’a été facile de m’adapter à celle de Salesforce parce que les concepts étaient très similaires. De nos jours, en quelques mois seulement, une personne peut se renouveler et commencer à booster sa carrière professionnelle en utilisant deux grands leviers : 1) Trailhead, la plateforme d’e-learning officielle de Salesforce ; et 2) les formations et webinars online proposés par des partners officiels de formation comme ISDI CRM avec lesquels l’accent est mis sur votre motivation pour obtenir de meilleurs résultats.

Pourquoi considérez-vous qu’aujourd’hui il est indispensable de se former à Salesforce ?

Y compris les personnes qui ont déjà de l’expérience et des certifications Salesforce (Administrateur, Sales Cloud, Service Cloud et Field Service Cloud, pour ma part) doivent étudier chaque jour la plateforme et apprendre les diverses technologies et applications du Cloud. Les utilisateurs et clients de Salesforce sont très informés, alors l’enjeu de chaque professionnel est d’élargir l’horizon de chaque projet. Ceux qui ne se forment pas quotidiennement devront en payer le prix. Au bout d’un an, ils auront du mal à se mettre à jour car Salesforce aura lancé trois nouvelles versions. Le nouveau Flow Builder en est un exemple. Il s’agit d’un outil qui avait encore quelques limites et restrictions il y a un an mais qui, à présent, est devenu indispensable pour tout projet. Dans de nombreux cas d’utilisation, il remplace d’autres outils tels que Workflows (que le fabricant ne fait plus évoluer) ou le code Apex sur mesure (dont le coût de maintenance est supérieur).

Quel conseil donneriez-vous à une personne qui pense commencer une formation Salesforce ?

Je lui recommanderais, tout d’abord, de se rendre à un événement de la communauté Salesforce à Paris afin de rencontrer des personnes qui ont suivi le même parcours et de trouver des mentors qui lui offriront de l’aide et des conseils. Si cette personne décide de se lancer, elle devra réaliser une formation d’Administrateur Salesforce, qui est le point de départ recommandé. À travers notre communauté, elle pourra acquérir progressivement une expérience pratique en collaborant de manière pro-bono avec des organisations à but non lucratif utilisant Salesforce et nécessitant toujours de l’aide pour étendre les fonctions et processus. Chaque personne possède des compétences distinctes et devra approfondir ses connaissances avec de la patience et de l’investissement personnel.